Ce projet participera à la mise en place d'un dialogue impliquant la société civile européenne et plus particulièrement celle des Balkans occidentaux sur les questions liées au passé totalitaire et à la lutte pour la démocratie sous ces régimes.
Après avoir mené plusieurs projets de restauration et de valorisation de patrimoines en danger, PSF a décidé de s’engager dans un projet à portée pédagogique : Patrimoine y es-tu ? En sensibilisant les enfants à l’importance de préserver le patrimoine culturel, le projet participait à la construction personnelle et collective de chacun.
D’une richesse inouïe, le fonds de la famille Marubi retrace presqu’un siècle de l’histoire albanaise. Le fonds se trouvant dans un état de préservation préoccupant, PSF s’est engagé dans des actions de restauration et de valorisation qui ont permis à l’Europe de découvrir un patrimoine resté dans l’ombre pendant de longues années.
Pêcheurs et éleveurs de poneys, les Musgums peuplent les plaines du bas Logone, à la frontière du Tchad et de l’extrême nord du Cameroun. Véritable habitat emblématique à forme architecturale inédite, la case musgum est construite à partir d’un mélange de terre et d’herbe sur un plan circulaire, par superposition d’assises successives, pour des unités pouvant atteindre 6 à 15 mètres de hauteur et 5 à 10 de diamètre. Malgré la disparition de la case-obus dans les années 1970, celle-ci demeure dans la mémoire collective des Musgums et a toujours suscité un certain attachement de la part des anciens, la communauté reconnaissant la case musgum comme partie intégrante de son identité.
Dans le cadre du volet « Éducation et mémoire » du programme international CORE (Coopération pour la réhabilitation des conditions de vie dans les territoires contaminés), Patrimoine sans frontières est intervenu en Biélorussie afin d’aider à la transmission internationale et intergénérationnelle de la mémoire de l’accident de Tchernobyl. Le sentiment d’abandon et d’échec, la dépossession du milieu de vie, ainsi que le déni de la catastrophe de Tchernobyl et de ses conséquences sur la vie quotidienne, ont guidé les programmes de l’association.