Regard sur la sauvegarde du patrimoine immatériel en Afrique.
Un nouveau centre à Alger pour la sauvegarde du patrimoine immatériel en Afrique
Du 18 avril au 18 mai l’Algérie célèbre le patrimoine sous le thème du « patrimoine culturel et de la numérisation », l’occasion pour nous de revenir sur les différentes actions mises en œuvre par le gouvernement algérien en faveur de la préservation et de la valorisation du patrimoine.
Le 28 février dernier un accord a été signé entre l’UNESCO et l’Algérie, annonçant la création d’un premier Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique. Ce dernier sera construit dans la capitale algérienne et aura pour objectifs la sauvegarde et la mise en valeur de ce patrimoine. Ses principales missions seront la réalisation de l’identification, l’inventaire, l’enregistrement, les études, les recherches, la publication et la diffusion des pratiques et savoir-faire liés au patrimoine culturel d’Afrique.
© www.dw.de
L’Algérie en faveur du patrimoine culturel
Depuis 2006, le Fonds national du patrimoine culturel permet de financer différentes actions favorisant la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel algérien. Tandis que la Bibliothèque nationale d’Algérie publie régulièrement des ouvrages sur le patrimoine culturel tels que les revues El Bahdja, ou encore El Thakafa. Chaque année, les directions de la culture proposent nombre d’activités culturelles allant de la projection de films documentaires à l’organisation d‘évènements scientifiques en passant par la réalisation d’expositions liées au patrimoine culturel, sans oublier la diffusion numérique des actions culturelles nationales au travers du portail algérien http://www.cultureldjazair.org/.
L’Algérie est partie prenante d’importants projets EuromedHeritage et programmes (CIUDAD, P3A, PNUD, BEI…) en faveur du patrimoine matériel, et bénéficie actuellement d’un programme EuropeAid d’appui à la protection et à la valorisation de son patrimoine culturel. Mandatée par l’Union africaine, elle devrait également, d’ici 2016, accueillir dans sa capitale le futur musée de l’histoire des arts et des civilisations d’Afrique.
En janvier dernier, lors du 22e sommet des chefs d’États de l’Union Africaine, l’Algérie a promis 400 000 dollars de dotation pour le Fonds du patrimoine mondial africain et a annoncé le détachement d’un spécialiste algérien pour travailler sur le patrimoine mondial africain.
Une forte implication de la société civile
Une politique volontaire répondant à des attentes fortes
[1] Les centres de catégorie 2 placés sous l’égide de l’UNESCO sont établis et financés par les États membres afin de contribuer à la réalisation des objectifs de l’UNESCO par le biais d’activités mondiales, régionales, sous-régionales ou interrégionales. Juridiquement, ils ne font pas partie de l’Organisation, mais lui sont associés par des accords officiels entre l’UNESCO et l’État membre qui héberge le centre. Source : http://www.unesco.org/culture/ich/fr/Cat%C3%A9gorie2
Sources :http://www.afriquinfos.com
http://www.depechedekabylie.com
http://whc.unesco.org
http://www.lemidi-dz.com