Au milieu du XIXe siècle, la Colombie a développé un large réseau de chemins de fer. Aujourd’hui déclarées Biens d’Intérêt Culturel de la Nation, ces anciennes gares sont le symbole de l’âge d’or du système ferroviaire colombien. Elles sont synonymes, comme partout dans le monde à la même époque, de l’intégration d’un pays dans le monde moderne. Pour plusieurs raisons, ces gares ont été laissées à l’abandon. Aujourd’hui, certaines sont à l’état de ruines, d’autres sont devenues des habitats informels, d’autres encore ont été reconverties. Avec le Plan national de Récupération des stations ferroviaires colombiennes porté par le Ministère de la Culture en 2012(1), ces bâtiments et voies ferrées sont revalorisés et protégés dans un large contexte de préservation du patrimoine culturel mondial et dans le but de commémorer l’histoire du réseau ferroviaire du pays. Parmi les 1078 Biens d’Intérêts Culturels de Colombie, 429 sont des gares. Leur récente mise en valeur reflète-t-elle la réalité de l’époque ? En quoi la préservation de l’ancien système ferroviaire colombien est-il essentiel pour la mémoire et l’identité du pays ? Par qui ces initiatives mémorielles et patrimoniales sont-elles prises ?
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Le Filete Porteño(1) a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel (PCI) par Buenos Aires en 2015(2), à ce jour il s'agit du seul Bien Culturel Immatériel inscrit par Buenos Aires à l’UNESCO, alors que d’autres biens culturels comme les Milongas et les Bares Notables de Buenos Aires ont vu leurs candidatures ne pas aboutir. Au niveau national, les argentins partagerons le registre du Tango avec l'Uruguay, qui a également été inscrit en 2009. Il existe d'autres expressions du PCI déclarées par le Congrès de la Nation Argentine, mais elles ne sont pas encore reconnues au niveau international(3).
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Le projet de « Capitale Européenne de la Culture » est né de l’initiative de Mélina Mercouri, Ministre Grecque déléguée à la culture et sensible à la préservation du patrimoine. En 1985, elle obtient qu’Athènes soit désignée première Ville Européenne de la Culture. Face à son succès, le programme est peu à peu façonné et amplifié pour devenir ce qu’il est aujourd’hui : deux à trois villes sont choisies chaque année par la Commission pour investir massivement pendant un an dans les politiques culturelles et ainsi devenir le centre artistique éphémère de l’Europe. L’objectif est bien de provoquer des retombées positives d’abord pendant la phase préparatoire, puis au cours de « l’année du titre » et qui se pérenniseraient ensuite. Comparée par le New York Times aux Jeux Olympiques, la politique culturelle la plus connue de l’Union Européenne est-elle si évidemment positive pour le territoire qui l’accueille ?
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Retour sur l’histoire des œuvres d’art marquées par la Seconde Guerre Mondiale. La France fut le pays d’Europe de l’Ouest le plus touché par le pillage national-socialiste. Les pillages et spoliations concernent des milliers d’objets d’art, dont les tableaux.
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La reconnaissance du patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO vise à sauvegarder, parce que plus facilement sujet à disparition, les pratiques traditionnelles transmises de génération en génération au sein d’une communauté. Les danses folkloriques baltes, véritable patrimoine vivant, ont été labellisées en 2008, par l’Unesco. Ces danses, encore aujourd’hui, font vibrer la culture et l’identité lituanienne, elles rentrent également en écho avec celles de ses deux sœurs lettones et estoniennes. De grandes célébrations de chants et de danses à envergure nationale sont organisées en Lituanie pour la première fois en 1924, sur le modèle de ce qui se fait déjà depuis 1893 dans les deux autres pays Baltes, marquant une étape importante dans la création d’une identité commune, tant lituanienne que balte. Ce regard sur s’appuie sur des rencontres avec Dalia Urbanavičienė, directrice du conseil pour la protection de la culture ethnique, et à la participation d'un des cours de danse qu’elle organise.
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En Ukraine, l’engagement de l'État dans la préservation et la protection du patrimoine culturel immatériel est un phénomène relativement récent. C’est en 2008 que l'Ukraine a adhéré à la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Pour la mise en œuvre des principales dispositions de la Convention, le Ministère de la Culture a approuvé le premier Inventaire des éléments du patrimoine immatériel de l'Ukraine en 2012. Actuellement, huit pratiques font l'objet de l'inventaire national : parmi elles, on compte deux éléments inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité : les chants cosaques de la région de Dnipropetrovsk et la peinture décorative de Petrykivka.
Cette dernière est une expression particulièrement marquante de l’art décoratif ukrainien. Étant étroitement lié avec la vie quotidienne, il donne un aperçu de sa culture collective, il reflète ses goûts esthétiques et il joue un rôle primordial dans la construction de son identité.
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